Jeudi 2 octobre - Pour la justice fiscale et sociale, tou.te.s en grève !

Evènement le 2 octobre 2025

Jeudi 2 octobre - Pour la justice fiscale et sociale, tou.te.s en grève !

  • mercredi 1 octobre 2025

    Valence, grève, manifestation, Lutte, 2 octobre

  • 2 octobre

    Journée nationale de grève !

    Le programme de la journée :

    • à Valence,

    on se retrouve sur le Champ-de-Mars

    dès 10h au village des luttes,

    à 14h pour le départ de la manifestation !

     

    • à Romans

    à 10h sous la canopée pour le départ de la manifestation

     

    • à Montélimar

    à 14h au Théâtre pour le départ de la manifestation

     

    • à Die

    à 10h devant la sous-préfecture pour le départ de la manifestation

  • Ensemble pour la justice fiscale et sociale - les sacrifices pour les travailleur.se.s ça suffit !

    Ensemble pour la justice fiscale et sociale - les sacrifices pour les travailleur.se.s ça suffit !

  • Les 10 et 18 septembre : une force croissante

    Grâce à nos grèves, à la pression populaire et à l’ultimatum intersyndical, le gouvernement a déjà dû abandonner son projet de supprimer deux jours fériés et suspendu les décrets de doublement des franchises médicales.

    Au-delà des effets de communication, le Premier ministre ne marque aucune rupture et maintient des mesures inacceptables :  gel des pensions de retraite, baisse des prestations sociales, suppressions de postes dans la fonction publique… et rien de précis sur une énième casse de l’assurance chômage !

    Le gouvernement et le patronat ne veulent céder sur aucune des revendications de l'intersyndicale et de la population. Ils refusent les idées de recettes nouvelles qui ne toucheraient pourtant que les ultra-riches dans des faibles proportions et préfèrent continuer à faire payer les travailleur·euses, les précaires, les retraité·es…

    L’ensemble des organisations syndicales appellent à se mobiliser pour construire un rapport de force puissant et offensif. 

    Jamais le pouvoir n’a été aussi fragilisé. Emmanuel Macron a été contraint de changer 5 fois de Premier ministre en deux ans, son gouvernement n’a pas de majorité et il recule déjà sous la pression. Comme pour chaque avancée sociale, le gouvernement et le patronat refusent de lâcher... jusqu’au moment où ils finissent par y être contraints.

  • Le 2 octobre peut être un tournant :

    c’est en amplifiant la mobilisation que nous pourrons obtenir l’abandon de ce budget d’austérité, l’abrogation de la retraite à 64 ans imposée par 49-3, l’augmentation des salaires et des pensions, des moyens pour les hôpitaux, les écoles et les universités, des investissements pour réindustrialiser le pays, le conditionnement des 211 milliards d’aides publiques aux entreprises privées, la taxation des grandes fortunes et des profits.

    > Mobilisons-nous dans chaque entreprise, chaque service, chaque territoire, avec des revendications concrètes et amplifions les grèves déjà engagées, notamment sur les salaires.

    > Organisons des réunions et des assemblées générales pour débattre avec nos collègues pour convaincre celles et ceux qui hésitent.

    > Rendons visibles les grèves et les débrayages d’entreprises : organisons des départs collectifs, sortons avec des banderoles et pancartes propres à chaque entreprise ou service, partageons sur les réseaux sociaux pour montrer que la mobilisation est partout !

    Le 2 octobre, soyons encore plus nombreux et nombreuses dans la rue pour mettre la pression sur le gouvernement et le patronat ! Transformons notre colère en mobilisation !

  • La justice fiscale est une urgence

    Nous ne sommes pas tous égaux face à l’impôt… et ce ne sont pas ceux qui gagnent le moins qui en paient le moins ! Décryptage et propositions.

    Plusieurs facteurs expliquent la plus faible participation des entreprises à l’impôt :

    • le taux d’impôt sur les sociétés n’a cessé de baisser au fil des gouvernements, pour atteindre 25 % aujourd’hui ;

    en réalité, les grandes entreprises ont un taux d’imposition bien moindre, grâce à de nombreuses exonérations et crédits d’impôts, mais aussi à des montages financiers permettant la déportation de bénéfices réalisés en France vers les paradis fiscaux ;

    l’impôt payé par les particuliers est calculé sur la base de 90 % de leurs revenus, quand l’impôt sur les sociétés prend en compte les bénéfices de l’entreprise, déduction faite des charges.

  • Les riches ne paient pas plus que les pauvres

    L’impôt est censé être progressif, avec une plus grande participation des plus aisé·es. La réalité est bien différente :

    la TVA est la principale source de recettes de l’État. Tout le monde la paie, mais pas au même niveau. Alors que les plus pauvres consomment la quasi-totalité de leurs revenus, les plus riches peuvent en épargner une bonne partie. Par conséquent, plus on est riche, moins on paie la TVA en proportion de ses revenus ;

    si la majeure partie de la population tire ses revenus du travail (ou des pensions, obtenues à l’issue d’une longue carrière), plus de la moitié de ce que gagnent les 0,1 % les plus riches est issu de leur patrimoine (bien souvent hérité – pour le mérite on repassera) ;

    • les revenus du patrimoine bénéficient de multiples exonérations et abattements, et les plus riches échappent presque totalement à l’impôt par le biais de sociétés fictives, sous l’œil bienveillant des autorités !
  • La justice fiscale est possible

    • Rééquilibrer la contribution de chacun·e est possible… et sans augmenter les impôts (peut-être un peu ceux des riches quand même…) :
    • baisse des taux de TVA pour diminuer la contribution des moins riches et rééquilibrer le ratio particuliers/entreprises ;
    • ajout de tranches à l’impôt sur le revenu pour améliorer sa progressivité et sa justice ;
    • augmentation de l’imposition des successions pour les plus riches ;
    • mêmes taux d’imposition pour tous les revenus (système progressif qu’ils soient issus du travail ou du patrimoine) ;
    • imposition du patrimoine pour rééquilibrer la participation des plus riches et celle des autres citoyen·nes ;
    • des moyens matériels et humains pour les finances publiques afin qu’elles puissent lutter efficacement contre la fraude fiscale.