Evènement le 31 mai 2021
Lutte gagnante et négociations ouvertes pour les salariés de Refresco-Délifruits
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lundi 31 mai 2021
Mobilisation, Négociations, Refresco-Délifruits, Lutte gagnante -
La reprise a été négociée jeudi suite au changement de direction de nos dirigeants.
Mercredi soir le site de St Alban-les-Eaux dans le 42 avait déposé ses revendications afin de rejoindre notre mouvement.
Jeudi matin alors que jusque-là aucune négociation sur les salaires n’était envisageable, une proposition de négociation pour tous les sites de France à été proposée.
Après discussion et débats nous avons signé un protocole d’accord de sortie de conflit.L’ensemble des salariés reste mobilisé tant que ces négociations, qui débutent lundi 31 mai ne sont pas terminés.
Du pouvoir d’achat mensuel
Maintenant !À la suite du mouvement démarré sur Margès mardi 25 mai 2021, la direction invite votre représentant de site à venir négocier lundi 31 mai 2021.
Délégation présente :
- Bruno (NSG)
- Sébastien (STA)
- Cathie (MRG)
Les revendications qu’ils porteront sont le fruit des échanges sur le terrain et reflètent les besoins du plus grand nombre !
Le soutien de nos camarades des autres sites ainsi que de nos collègues a été décisif ainsi que l’exemplarité des grévistes.Bravo !
LA FORCE DE LA CGT C’EST VOUS !!!Le travail sur les conditions de travail est commencé et nous resterons vigilant sur l’avancement de la nouvelle organisation (6/4).
Nos revendications salariales :
- Une hausse des salaires de base à hauteur de 50 centimes horaire ;
- Une reconnaissance de l’investissement des salariés dans la durée par la mise en place de la prime d’ancienneté au-delà de 9 ans : 12 ans à 12% / 15 ans à 15% ;
- Une classification incluant les diplômes et l’expérience professionnelle.
Le Dauphiné Libéré a relayé l'information concernant le mouvement, en date du 26/05/21.
Le Dauphiné Libéré - Drôme et Ardèche
MARGÈS
Une partie des ouvriers de l’entrepriseRefresco en grève
Floriane LIONNET
Depuis mardi 25 mai, 10 heures, une partie des ouvriers de l’usine Refresco de Margès (Nord-Drôme) sont en grève.
En cause : une perte de revenus et un « épuisement physique et psychologique » selon la déléguée CGT du site, Cathie Bouvet.
Tout a commencé l’été dernier quand, dans un contexte de crise sanitaire, l’entreprise de conditionnement de boissons a organisé des groupes de travail pour modifier l’organisation au regard des baisses de volumes de commandes. « On a dû revenir à un rythme de six jours travaillés/trois jours de repos, alors qu’on avait enfin obtenu quatre jours de repos », explique Cathie Bouvet. À noter que les ouvriers enchaînent deux matins (dès 5 heures), deux après-midi et deux nuits (jusqu’à 5 heures). En outre, la production a été arrêtée certains dimanches (justement pour le bien-être des salariés selon la direction), induisant selon la représentante syndicale « un rythme haché », mais surtout « une perte de salaire de l’ordre de 100 à 150 euros nets par mois ».• Fatigue et perte de revenus
Mais la goutte qui a fait déborder la bouteille dernièrement, c’est le versement de la prime de participation, inférieure à ce qui était attendu. « On savait qu’il y aurait une perte, mais on nous avait annoncé 50 % alors qu’on a finalement perdu 73 %, soit près de 2 000 euros par rapport à l’année dernière », explique Cathie Bouvet.
Interpellée en début de mois sur la possibilité de recourir à la prime Macron comme l’an passé, la direction leur a proposé 300 euros nets, jugés insuffisants, et le déplafonnement de l’intéressement annuel. « Mais si les résultats ne sont pas au rendez-vous, on n’aura rien », souligne la représentante syndicale.
Les grévistes, qui seraient pour l’heure une quarantaine (selon la direction) ou une soixantaine (selon le syndicat) sur un effectif d’environ 250, réclament le retour au rythme de six jours/quatre jours, un état des lieux des conditions de travail et une évaluation des risques psychosociaux, mais aussi une évolution de la prime d’ancienneté et une revalorisation salariale.
Luc Létoublon, directeur des ressources humaines de Refresco France (filiale du groupe néerlandais éponyme), reconnaît que le changement de rythme représente une contrainte pour le personnel, de même que l’absentéisme lié à la Covid, et que la participation versée était loin du niveau de l’an passé, mais « c’est en lien avec la baisse de la consommation et donc de l’activité ». Sans vouloir donner de chiffre, il assure que l’entreprise fait tout pour trouver de nouveaux marchés et s’est engagée à revenir au rythme six jours/quatre jours début 2022. « C’est la première grève sur le site et l’objectif est de trouver une issue gagnant/gagnant. »