Mobilisation face à la criminalisation de l'action syndicale

Mobilisation face à la criminalisation de l'action syndicale

  • mercredi 9 février 2022

    1er mai, CGT Interim, repression, anti syndicale, criminalisation action syndicale, UL CGT Montélimar, CGT Adecco, solidarité, militant pas voyou

  • Mobilisation face à la criminalisation de l'action syndicale
  • Nouvelle convocation au tribunal pour notre camarade Mathieu Jardin

    Non à la répression !

    Soyons nombreux

    Mardi 8 février au tribunal de Valence (8 h)

    2 rue du Palais

  • Mobilisation en soutenir Mathieu JARDIN
    Secrétaire Général de la CGT Adecco et de l’UL de Montelimar 

  • Stop à la répression contre les militants !

    Il ne se passe pas un seul jour sans que des actrices et acteurs des luttes sociales ne soient confronté·es à la répression, des syndicalistes, majoritairement à la CGT, mais aussi des militants politiques, associatifs ou des lanceurs d'alerte. Tous ceux qui se battent contre l’exploitation, les oppressions et qui cherchent à organiser les travailleurs et les jeunes dans la lutte pour un monde meilleur sont, comme Mathieu, pris pour cible de la répression patronale et du gouvernement !

     

    L’appareil répressif de l’état cherche à étouffer l'action militante en la dépolitisant et en jugeant les militants comme des criminels.

     

    Une attaque contre l’un d’entre nous est une attaque contre notre liberté à tous, de contester et de lutter !

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    Pour rappel:

    •  A l'occasion du 1er mai 2020, lors du 1er confinement, Mathieu, sa compagne et leurs 2 enfants ont fait leur heure de sortie quotidienne en famille, dans le village, avec une banderole « Pas de dividende pour le cac40, leurs 60 milliards pour les services publics ! ».
    • Quelques jours plus tard, ils recevaient 2 amendes de 135 euros et refusaient alors de payer... S'en suivent une convocation de Mathieu à la gendarmerie, puis au tribunal où il découvre qu'il est accusé de délit de fuite ! Sur les conseils de son avocat qui n'avait jamais reçu le dossier et découvrait alors les accusations : Renvoi à une seconde audience, ce Mardi 8 Février 

     

  • Voici son temoignage :

    Le 1er mai 2020, ma compagne et moi, nous avons voulu fabriquer une banderole pour la mettre à notre balcon.
    Nous avons entendu quelqu'un parler au mégaphone dehors.
    Alors nous sommes sortis avec nos 2 enfants pour voir ce qu'il se passait.
    Nous avons fais le tour du pâté de maison puis nous sommes rentrés chez nous.
    Suite à ça, ma compagne et moi-même avons reçu une amende de 135 € pour déplacement interdit hors du domicile.
    Pourtant ce jour-là nous étions en règle avec nos attestations de déplacement et nous étions à moins d'un kilomètre de notre domicile, de plus nous n'avons pas été controlé.

    J'ai refusé de payer l'amende et j'ai été invité à venir à la gendarmerie pour m'expliquer.
    Je leur ai dit que j'avais rien à me reprocher, ils m'ont dit que je manifestais et que c'était interdit. Je leurs ai répondu que je n'avais rien fait de mal que j'étais le secrétaire général de l'UL CGT de Montélimar et que dans les circonstances qu'ils me présentaient je n'avais rien à me reprocher.
    J'ai reçu une lettre du procureur de police qui disait, qu'il avait décidé de maintenir l'amende à mon encontre. Que je pouvais la contester mais que cela engagerait des frais de 30€ de dossier.
    Me voila maintenant convoqué au tribunal de police à Valence le 16 novembre à 8 H 30.