
Evènement le 17 mars 2022
Pour nos salaires et nos emplois
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mardi 15 mars 2022
Mobilisation, grève -
Pour nos salaires et nos emplois,
nos retraites et nos conditions de travail,toutes et tous en grève et en manifestation le 17 mars
Manifestations unitaires
Cgt, Fsu, Solidaires-
Montélimar
14h place du théâtre -
Valence
14h Champ de mars
Tout augmente, sauf nos salaires et nos pensions !
Jamais les prix du carburant et de l’énergie n’ont été aussi hauts. Certains « profitent » de la guerre en Ukraine pour spéculer sur les prix des matières premières avec des répercussions y compris sur l’alimentaire.
L’inflation impacte notre pouvoir d’achat plus particuliè- rement celui des plus précaires, jeunes, intérimaires, sala- riés à temps partiel et retraités. La flambée des prix de l’énergie plonge les plus fragiles dans des situations inex- tricables d’autant que la trève hivernale touche à sa fin.
Le « Nous sommes en guerre » du président Macron, sous-entend qu’il faudrait faire encore plus d’efforts, comme cela nous a été servi au début de la pandémie de la Covid 19. Aussi, la seule réponse du président-candidat Macron, c’est de reporter l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans. La CGT s’y oppose et revendique la retraite à 60 ans à taux plein.
Au-delà de son engagement pour la paix en Ukraine et la liberté en Russie, la CGT a des propositions immé- diates pour baisser la TVA, l’impôt le plus injuste, à 5,5% sur le prix des carburants, du gaz ou de l’électri- cité et construire un pôle public de l’énergie.
Quand les salarié.es se mobilisent ils et elles obtiennent des avancées.
Toujours pas imposés, 69,4 milliards d’Euros de dividendes ont été reversés aux actionnaires du CAC 40 en 2021 !
Cet argent aurait pu et dû servir aux investissements et à créer des emplois pérennes et qualifiés.
Pendant ce temps, le gouvernement parle de ré-indus- trialisation ou de relocalisation, mais sacrifie des pans entiers de notre économie qui pourraient être produits ici comme nos fonderies par exemple. Il dit applaudir les soignants, mais poursuit à marche forcée le démantèle- ment de nos Services Publics.
Ce n’est pas une fatalité, comme le montrent les milliers de salarié.es qui ont été et font grève pour gagner des augmentations de salaire.
Dans nos entreprises et nos services, utilisons le 17 mars pour exiger :- Le SMIC à 2 000 € brut et la revalorisation de tous les salaires dans le public et le privé ainsi que des pensions ;
- L’indexation automatique des minima de branche et des conventions collectives sur le SMIC ;
- Des augmentations de salaires qui prennent en compte les niveaux de qualification et l’expérience professionnelle ;
- L’égalité salariale et professionnelle entre les Femmes et les Hommes ;
- Des embauches et des relocalisations de productions, d’entreprises et de services ;
- Une augmentation des minima sociaux et de nouveaux droits pour les précaires et privés d’emplois.
Les salarié.es du secteur public comme privé, les retraité.es, les jeunes partagent toutes et tous une même priorité face à l’augmentation du coût de la vie, il faut augmenter les salaires, les pensions, les allocations et les bourses étudiantes.
Beaucoup ont exprimé leurs exigences en se mobilisant, ces dernières semaines, dans leur entreprise, leur service, leur branche professionnelle.
Ainsi en est-il des personnels des services publics, à l’instar de celles et ceux de l’éducation nationale, des soignant-es, des travailleurs sociaux... De nombreux débrayages, lors des NAO (négociations annuelles obligatoires), dans les secteurs notamment industriels ont permis également des avancées à l’échelle des entreprises. Tout au long du mois de janvier, les différentes professions et la jeunesse ont su se mobiliser ensemble pour défendre les salaires et l’emploi dans beaucoup de localités. Plus de 150 000 manifestants, de nombreux secteurs professionnels ont débrayé, la question sociale et salariale s’ancre dans le quotidien des salarié-es dans les entreprises et les services.
La jeunesse est-elle aussi est confrontée à une grande précarité de vie et de travail et à la pauvreté.
En décembre 2021, l’inflation en France a atteint 2,8% sur un an.
Près de la moitié provient directement de l’augmentation du prix de l’énergie (carburants, électricité, gaz). En effet, l’énergie a vu son prix augmenter de 18,6%. Il y a également une augmentation importante des prix des produits alimentaires de première nécessité.
Force est de constater que c’est l’évolution des revenus par rapport à l’inflation qui est déterminante. C’est un levier essentiel pour maintenir le pouvoir d’achat des ménages et agir sur la répartition entre les revenus du capital et du travail ; les entreprises cherchant, en effet, même dans le contexte de la pandémie, à augmenter leurs profits.
L’enjeu majeur est donc de combattre la stagnation des salaires plus que d’agir sporadiquement sur l’évolution des prix.
Pour les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et UNSA, et les organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et VL :
Il faut une revalorisation immédiate de l’ensemble des salaires dans le secteur privé et des traitements dans la fonction publique, en commençant par les plus bas salaires
Ainsi, il est urgent d’agir sur le SMIC et le point d’indice.
Il est indispensable que les minimas de branche dans le privé et les grilles de salaires dans la Fonction Publique soient automatiquement relevés au niveau du SMIC.
Cela doit se compléter d’une ouverture rapide de négociations sur la répercussion de ces augmentations sur les échelles de carrière dans le public et les classifications dans le privé.
Il est aussi important d’augmenter les bourses pour les étudiants et les pensions pour les retraités Tout au long du mois de février, les mobilisations doivent se poursuivre et s’amplifier.
- Il y a urgence également à mettre en œuvre l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes. Aussi, nos organisations appellent à une forte journée de mobilisation, le 8 mars prochain, lors de la journée internationale des droits des femmes. Alors que la première loi sur l’égalité professionnelle fête ses 50 ans et que les luttes féministes exemplaires se sont développées, gouvernement et employeurs refusent de financer des mesures pour s’attaquer véritablement aux racines des inégalités salariales. Les organisations syndicales appellent à rejoindre les mobilisations organisées le 8 mars prochain partout pour exiger des mesures concrètes afin d’éradiquer les inégalités et revaloriser les métiers féminisés.
- Il faut imposer que les qualifications acquises, l’expérience professionnelle soient corrélées aux niveaux de rémunération et agir pour une limitation des écarts de salaires au sein des entreprises.
Pour agir sur ces revendications essentielles, les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et UNSA, et les organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et VL appellent à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 17 mars prochain.
Dans l’attente, elles soutiennent les mobilisations qui se développent dans les entreprises et le secteur public. Elles s’adressent aux salarié-es du privé et aux agent-es du secteur public pour maintenir la pression et exiger l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat.
Elles proposent de construire, dès à présent, les conditions d’un grand 1er mai unitaire.
aris, le 10 février 2022