Retour sur la journée du #8mars dans la Drôme

Retour sur la journée du #8mars dans la Drôme

  • jeudi 28 mars 2024

    manifestation, grève, droit, Salaire, égalité, Féminisme, Femmes-mixité, Discrimination, Journée nationale d'action

  • Retour sur le #8mars, journée internationale des droits des femmes.

    Le 8 mars marque la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, une journée de grève féministe de toutes et tous pour revendiquer et gagner l’égalité réelle au travail et dans la vie. Un 8 mars historique ayant réuni plus de 200 000 manifestant·es partout en France.

    Sur tout le territoire, environ 200 manifestations et actions revendicatives ont été organisées pour porter cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes, gagner l’égalité salariale et la reconnaissance professionnelle garantes de l’indépendance économique des femmes.

  • Différentes actions sur la Drôme !

    Comme partout en France, différentes actions revendicatives ont été organisées dans la Drôme à l'occasion de cette journée du 8 mars. Retour sur cette journée de mobiolisation.
     

    Valence

    • Rassemblement intersyndical (FSU/UNSA/CFDT/SOLIDAIRE/CGT) – 15H40 à la Gare de Valence et 18H00 à la mairie.

    Une centaine de participant.es ont bravé une pluie battante, avec distribution de violentomètres et de tracts aux usager.es de la gare. 

    • Déambulation jusqu'à la mairie avec chants, danse et musique.

    Plus de 200 personnes ont marché dans les rues de Valence.

    • Prises de paroles devant le théâtre de la Ville.

     

  • Prise de parole de Gaëlle Morvan,
    Secrétaire générale de l'Union Départementale CGT de la Drôme à l'occasion de la journée du 8 mars 2024

    « Notre 8 mars est une journée de lutte, une journée de fierté, une journée de respect.

    Je ne vous dresserai pas la liste des atteintes aux droits des femmes, vous les connaissez toutes et tous, et nous ne voulons pas être réduites à des victimes impuissantes quand la volonté de discrimination et de violence à laquelle nous nous confrontons fait bien souvent de nous des combattantes. Pour faire respecter nos droits, pour gagner des droits, les femmes ont su de tout temps se battre. L’histoire nous l’apprend, les révolutions partent et ont besoin des femmes : en 1789 comme en Iran récemment, ce sont les femmes qui sont souvent les fers de lance du combat.

    Au travail aussi, dès le 19ème siècle, les femmes se battent : grèves pour l’égalité des salaires, pour la reconnaissance de leur statut de travailleuses au même titre que les hommes, mais aussi pour lutter contre les agressions sexuelles au travail. Bien avant MeToo, on appelait ça les grèves pour la dignité : à l’époque les violences sexuelles ne se disaient pas, mais toutes les femmes savaient ce que cela voulait dire. 

    C’est par leur lutte inlassable que les femmes ont conquis des droits. En 1907, les femmes gagnent la libre disposition de leur salaire et le droit de vote aux Conseils des prud’hommes (près de 40 ans avant leur citoyenneté politique) puis en 1908, y deviennent éligibles. À partir de 1972, les lois pour l’égalité salariales ont été gagnées aussi par la lutte des femmes, même s’il faut maintenant encore se battre pour les faire appliquer. Et pour cela, le syndicalisme est notre outil.

    Quelques exemples de victoires syndicales pour les droits des femmes :

    • La société ST-Electronics à Grenoble vient d’être condamnée pour discrimination sexiste et syndicale systémique suite au dépôt d’une plainte aux Prud’hommes par 10 militantes de la CGT. Elles se partageront plus de 800 000 €. D’autres plaintes sont en cours.
    • Les salariées et caissières de Grand frais dans la Loire, avec leur syndicat ont gagné après 1 mois de grève des augmentations de salaires et une amélioration de leurs conditions de travail.
    • Les femmes de ménage dans les Ibis de la région parisienne ont mené plus de 2 ans de lutte pour une reconnaissance de leur travail.
    • Les salariées de l’EHPAD sarthois Les Lys ont construit avec la CGT un barème de la pénibilité, imposant ainsi sa reconnaissance et l’octroi de jours de congés supplémentaires.

    Tous les ans, lors des NAO, des syndicalistes font avancer l’égalité des salaires, et dans de nombreuses entreprises, la CGT négocie des droits supplémentaires pour les congés menstruels. Non les femmes ne sont pas des victimes, elles se syndiquent, se mobilisent et gagnent !

    Pour finir, en ces temps de crise démocratique, sociale, environnementale et de remontée des idées d’extrêmes droites réactionnaires, il nous faut plus que jamais rester des combattantes pour nos droits, pour ne pas reculer car comme le disait Simone de Beauvoir, « il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question, ces droits ne sont jamais acquis, vous devrez rester vigilantes votre vie durant. »

  • Saint-Paul-Trois-Chateaux

    • Débat public sur "La Valeur travail au centre de la Sécurité Sociale", le vendredi 8 mars 2024 dès 17H00,à Saint-Paul-Trois-Châteaux (26130) avec la participation de Nasser MANSOURI-GUILANI, économiste et membre honoraire du CESE.

      La rediffusion de la soirée est disponible sur Facebook.
       
    • Appel à la grève à la centrale du Tricastin.
  • Montélimar

    Une grosse centaine de manifestant/e/s hier soir dans les rues de Montélimar, pour revendiquer l'égalité salariale et sociale entre Femmes et Hommes.