Secrétaires de syndicats et union départementale en présence de Ph. Martinez

Evènement le 2 mars 2021

Secrétaires de syndicats et union départementale en présence de Ph. Martinez

  • lundi 30 mai 2022

    UD26, TPE, Union Départementale, Sécurité Sociale, Précarité, Ph. Martinez, Syndicats, rencontre, 2 mars 2021

  • Pour prendre connaissance des préoccupations de la CGT au niveau de l'UD26, vous trouverez 3 allocuations qui ont jalonné cette journée.

    • Rapport d’ouverture de la réunion des Secrétaires de syndicats du 02 mars 2021 - par Sébastien Champion, Membre CE UD26 et Secrétaire adjoint du syndicat CGT Cheminot Valence
    • De nouveaux droits pour les salariés-es des Toutes Petites Entreprises - par Cathie Bouvet, Secrétaire Orga-Vie syndicale UD26

    • Pour un front uni des travailleurs contre Macron et les capitalistes !  - par Mathieu Jardin, Membre CE UD26 et Secrétaire UL Montélimar

     

    Aussi, Ph. Martinez répondait au Dauphiné Libéré :
    « Remettre de l’humain dans les services publics »
     

     

  • Photo du Dauphiné Libéré

    Photo du Dauphiné Libéré

  • Rapport d’ouverture de la réunion
    des Secrétaires de syndicats
    du 02 mars 2021

    par Sébastien Champion
    Membre CE UD26

    Secrétaire adjoint du syndicat CGT Cheminot Valence

     

    Alors que le monde était censé célébrer fin 2020, la journée internationale des droits humains, on ne compte plus les atteintes aux droits et libertés fondamentales.

    En Inde et au Brésil, des gouvernements fascisants multiplient les actes liberticides et racistes.

    En Europe, les dérives inquiètent au plus haut niveau, comme en témoignent les expressions des Nations Unies, du Parlement Européen ou du Conseil de l’Europe contre la loi sécurité globale en France.

  • Répressions syndicales

    En Belgique, 17 syndicalistes FGTB ont été condamnés le 23 novembre dernier à des peines de 6 mois à un an de prison avec sursis parce qu’ils ont rejoint un blocage routier, un jour de grève nationale. Parmi eux, Thierry Bodson, le secrétaire général de l’organisation, pour délit « d’entrave méchante à la circulation ».
    Cette décision est une atteinte extrêmement grave au droit de grève et une menace pour tous les mouvements sociaux, pour toute personne qui participe à une mobilisation dans l’espace public.

    La FGTB a organisé des arrêts de travail dans les entreprises, partout en Belgique, pour sensibiliser les travailleuses et travailleurs à la situation autour du slogan : « Les syndicalistes qui luttent pour la justice sociale et la solidarité ne sont pas des criminels. La grève est un droit ! ». La CGT apporte toute sa solidarité et son soutien à cette initiative.

  • Sébastien Champion

    Sébastien Champion

  • Contexte actuel et orientations politiques

    Après l’horreur des camps d’extermination et l’explosion des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, le monde voulait jeter les bases d’un monde de paix et de progrès social, en créant l’Organisation des Nations Unies au moment où la France, elle, jetait les bases de cette avancée considérable qu’est la Sécurité sociale.

    Pour la CGT qui a toujours œuvré pour la paix et le progrès social, la concomitance de ces dates est porteuse de sens. Le progrès social ne peut avoir lieu que dans un monde en paix où l’avenir de chacun est sécurisé. 
    Les guerres se multiplient avec leurs lots de massacres, de misères, de populations poussées à l’exode. La France n’est pas neutre, elle demeure un des leaders du commerce mondial des armes au nom d’intérêts économiques et financiers. Contre tous les traités de désarmement existant, le développement ou la sophistication de l’armement nucléaire se poursuit. C’est ainsi que le monde devient instable et la France y contribue.

    Mais, la France pourrait utilement agir autrement en faveur de la paix et la prévention durable des conflits.

    Cela nécessite d’œuvrer pour le désarmement notamment nucléaire, d’endiguer le commerce des armes, de sortir des logiques interventionnistes à des fins économiques et financières, de ne plus soutenir des pays qui sèment la guerre, financent le terrorisme. Cela exige de redonner à l’ONU tout son sens pour la justice sociale et environnementale pour tous.
  • Sécurité Sociale

    La Sécurité sociale est née de cette culture de paix, pour éloigner la peur du lendemain qui avait si longtemps accompagné les travailleurs et leurs familles. « Mettre définitivement l’homme à l’abri du besoin, en finir avec la souffrance et les angoisses du lendemain... La Sécurité sociale est la seule création de richesse sans capital. La seule qui ne va pas dans la poche des actionnaires mais est directement investie pour le bien-être de nos citoyens. Faire appel au budget des contribuables pour la financer serait subordonner l’efficacité de la politique sociale à des considérations purement financières. Ce que nous refusons. » Même malmenée, combattue depuis ses origines par la classe du capital, elle constitue toujours un pilier majeur de la République et du vivre-ensemble.

    En ce 75ème anniversaire de l’ONU et de la Sécurité sociale, la CGT réaffirme que le monde d’après doit se rebâtir sur ces fondements pour une paix durable et de progrès social, l’objectif restant celui des Jours Heureux dont le programme du Conseil National de la Résistance a porté l’ambition.

    C’est pourquoi la CGT, en lien avec les associations, collectifs et mouvements de jeunesse, entend porter ces questions à tous les niveaux de la société.

  • Getty Images / David Talukdar

    Getty Images / David Talukdar

  • Campagne vaccinale et logique financière

    Depuis maintenant quelques semaines, les pays les plus riches du monde ont débuté leur campagne de vaccination avec plus ou moins de succès et de rapidité. Ces mêmes pays ont préempté plus de 90% de la production de l’année 2021 des vaccins aujourd’hui validés, ne laissant aucune place à la solidarité internationale et ne permettant pas aux pays les plus pauvres d’accéder à cet espoir de sortir de cette pandémie et ce, contre toute logique sanitaire puisque c’est seulement si l’ensemble des populations accèdent au vaccin qu’une issue peut se dessiner.

    Ce n’est pas le vaccin qui protège mais un plan vaccinal mondial ambitieux, équitable et solidaire de l’ensemble de la population sur les cinq continents !

    90% des doses de vaccins qui ont été administrés dans le monde à ce jour l’ont été dans les 11 pays les plus riches !

    Dans les pays du Sud, ce sont comme chez nous les plus pauvres et les plus précaires qui sont les premières victimes des conséquences de cette pandémie. Alors que l’Afrique reste encore, à ce jour, un peu moins touchée par le virus, les conséquences économiques sont terribles. Les travailleurs informels qui représentent 80% de la population n’ont le choix qu’entre perdre tout revenu financier en restant chez eux ou prendre le risque d’être contaminés pour survivre.

    Des solutions existent afin d’augmenter massivement la production de doses partout dans le monde.
    Les laboratoires pharmaceutiques, dans une logique de course aux profits maximum afin de verser de confortables dividendes aux nantis et sans aucune préoccupation de santé publique, gardent jalousement secrets leurs brevets alors qu’ils devraient les partager et qu’ainsi suffisamment de doses sûres et efficaces soient produites aux quatre coins de la planète.

    Au lieu de cela, cette logique purement financière amène Sanofi à supprimer 1700 postes en Europe dont 400 postes de chercheurs, dans le seul objectif de maximiser ses profits sans aucune préoccupation de santé publique !

    La CGT appelle à ce que les droits de propriété intellectuelle sur les brevets des vaccins soient considérés comme un bien public international afin de permettre une production mondiale du vaccin.

    La CGT appelle à la solidarité internationale afin que les vaccins disponibles soient distribués de manière juste, équitable, à travers le monde, sans distinction et que ce soit les travailleurs assurant des missions essentielles de service public et d’intérêt général qui soient priorisés.

    La campagne de vaccination en France a commencé depuis quelques semaines.

    Déjà, des retards s’accumulent. La France est en effet le dernier pays d’Europe en taux de vaccination avec moins de 3 % de français ayant reçu au moins une dose à ce jour. L’accès à la vaccination est par ailleurs socialement différencié.

    En Seine-Saint-Denis par exemple, où la population est l’une des plus touchées par le virus, le taux de vaccination est l’un des plus faibles. Ses centres de vaccination, vaccinent autant de personnes extérieures au département que de locaux.

    Au-delà de cette gestion dramatique de la campagne de vaccination, le pays essuie surtout des retards de livraison, conséquence des négociations menées par l’Union européenne avec les laboratoires.

    Mais si le problème des négociations avec les laboratoires joue un rôle dans ces retards, le principal problème est à chercher du côté du modèle économique de l’industrie pharmaceutique, largement financiarisée.

    La période de crise que nous vivons fait suite à des années de stratégies d’optimisation des coûts par les grands groupes pharmaceutiques.
    Ces stratégies consistent à délocaliser les usines, à mettre en place une division internationale du travail, à couper au maximum les budgets de la recherche.

    C’est le cas de l’entreprise Sanofi qui après avoir déjà supprimé 6 000 emplois en France ces dernières années, lance un quatrième plan d’économie avec 1 700 nouvelles suppressions d’emploi dont 400 en recherche, alors même que l’entreprise enregistre une hausse de 340 % de bénéfices net cette année et verse 4 milliards de dividendes aux actionnaires.

  • Bataille des Retraites et élections à la CNRACL

    Dans notre actualité même si elle est volontairement rendue invisible par le gouvernement, la bataille des retraites continue…

    Du 1er au 15 mars, les agents de la fonction publique territoriale, les agents hospitaliers sont appelés à élire leurs représentants syndicaux au conseil d’administration de leur caisse de retraite (CNRACL).

    Il y a un an, le gouvernement a été contraint de suspendre la réforme des Retraites. Après les luttes de l’hiver dernier et la suspension de la réforme des retraites qu’elles ont imposée, ces élections se révèlent d’un enjeu capital pour tous ceux qui se sont battus.
    Mais le président Macron et ses ministres n’ont pas pour autant renoncé à l’imposer « lorsque le moment sera venu ».
    C’est dans ce contexte que se dérouleront, du 1er au 15 mars, les élections des membres du conseil d’administration de la Caisse de retraite des agents territoriaux et des agents hospitaliers (CNRACL).

    Un an après les mobilisations exceptionnelles pour la sauvegarde du régime par répartition, le niveau de participation et les résultats seront scrutés avec beaucoup d’intérêt et d’arrières-pensées.

    Si ce scrutin concerne en premier lieu les actifs et retraités hospitaliers et territoriaux, il nous concerne tous.
    L’enjeu est de donner une suite positive au puissant mouvement de décembre et janvier derniers.
    Une participation massive des salariés et un vote important pour la liste présentée par la CGT conforteront la bataille menée pour sauvegarder et l’améliorer notre système de retraite pour tous.

    Alors nous avons tous un rôle à jouer car nous côtoyons tous, chaque jour, des agents de la fonction publique territoriale ou hospitalière et nous pouvons les convaincre de voter.

    Depuis soixante-quinze ans, le patronat, revanchard, organise méticuleusement son détricotage en s’attaquant principalement à son financement et à son mode de gestion. Ce travail de sape a été favorisé par une législation qui a répondu aux sirènes patronales.
    Mais même fragilisé, le système de protection social français a su montrer sa pertinence dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid, comme lors de la crise financière de 2008.
    Considérant que la « Sécurité sociale fait partie du patrimoine vivant de tous les Français » et « est un pilier indispensable à notre République sociale », élus syndicalistes et intellectuels ont interpellé le président de la République afin qu’Ambroise Croizat entre au Panthéon.
    En 2021, le financement de la Sécurité sociale reposera à près de 50 % sur l’impôt, qui représentera une part majoritaire du financement de la branche maladie (et la totalité de celui de la nouvelle branche autonomie). Or, loin de n’être qu’une question technique, les modes de financement de la Sécurité sociale ont des implications démocratiques fortes.

    Le principal mode de financement de la Sécurité sociale était jusqu’à cette année la cotisation sociale.
    La cotisation sociale est une part du salaire dédiée au financement des prestations de sécurité sociale. Si elle est divisée au plan comptable en part patronale et en part salariale, dans les deux cas, il s’agit d’une partie de la valeur ajoutée qui est créée par le travail des salariés et non par l’employeur.

    Ce sont donc uniquement les salariés qui financent la Sécurité sociale, et la cotisation sociale est un salaire mis en commun. Dès lors, chaque augmentation de la masse salariale (salaire, effectif) se traduit par une augmentation des cotisations à la sécurité sociale, et donc de ses recettes.

    Parce que la Sécurité sociale est un bien commun qui nous accompagne tout au long de notre vie, une pétition demande que son bâtisseur, Ambroise Croizat, rentre au Panthéon. Un symbole face aux attaques qu’elle subit.

     

  • Livret CNRACL

    Livret CNRACL

  • Photo Basta mag - 3 fév. 2021

    Photo Basta mag - 3 fév. 2021

  • Précarité des jeunes

    La jeunesse est également frappée de plein fouet par la crise. Plusieurs milliers d’étudiants se sont mobilisés partout en France mercredi 20 janvier 2021 pour demander de meilleures conditions de vie et d’études alors que la crise du coronavirus a aggravé leur situation.

    Sans perspectives, les jeunes apparaissent comme les sacrifiés du Covid.

    Précarité, isolement et détresse psychologique, la crise sanitaire et sociale liée à la pandémie de coronavirus a aggravé les conditions de vie des étudiants.

    La précarité étudiante n’est pas une nouveauté. Selon l’étude de l’Insee, « Revenu : niveau de vie et pauvreté » réalisée en 2016, 20,8 % des « élèves et étudiants » se situaient sous le seuil de pauvreté, contre 12,8 % de l’ensemble de la population.

    L’Observatoire de la vie étudiante a établi que pendant les deux mois du premier confinement :

    • 1 étudiant sur 4 n’a pas pu manger à sa faim ;
    • 1 sur 3 a présenté des signes de détresse psychologique ;
    • 1 sur 2 a souffert d’isolement ;

    60 % des étudiants déclarant devoir travailler à côté de leurs études ont vu leur activité rémunérée diminuer, voire s’arrêter, tandis que les aides exceptionnelles et mesures de chômage partiel n’ont pallié que partiellement ces difficultés.

    La situation est encore plus dramatique pour les étudiants étrangers, très isolés et qui ne bénéficient pas du système de bourses.
    Les mesures prises par le gouvernement sont loin de suffire.

  • Elections TPE

    Repoussées à deux reprises, les élections TPE auront finalement lieu du 22 mars au 4 avril 2021.

    Elles concernent près de 5 millions d’électeurs, salariés d’entreprises de moins de 11 salariés ou employés à domicile. Le contexte très particulier de la campagne ne doit pas nous empêcher d’aller à la rencontre de ces salariés.

    À cause de l’isolement des salariés de TPE, il est parfois difficile d’avoir des informations qui remontent. En temps normal, ils appellent les structures syndicales, comme les UL et les UD.
    C’est encore plus vrai dans la situation actuelle, pour connaître leurs droits et avoir des informations en matière de protection sanitaire, de chômage partiel, de télétravail, d’arrêt maladie, de droits sociaux plus classiques…
    Cela montre qu’il y a un réel besoin d’informations et on a d’ailleurs mis en place des « numéros verts » dans plusieurs régions, avec un vrai succès. Cela débouche parfois sur des contacts qui se prolongent et sur des adhésions.
    Les salariés des TPE n’ont pas d’accord d’entreprise ni de représentation syndicale, donc tout se passe au niveau de la branche et, davantage encore, par des accords nationaux valables pour tous, quelle que soit la taille de l’entreprise, respectant la hiérarchie des normes, face à la volonté patronale d’avoir des accords de gré-à-gré individuels.

    Tout d’abord, il faut aller à leur rencontre et très concrètement, apporter des informations. Mais parfois aussi à l’employeur qui, bien souvent n’a pas de DRH, ni de conseiller juridique et ne connaît pas non plus les droits de ses salariés, les règles en matière de sécurité, salaires, heures supplémentaires…
    Ça ne marche pas à tous les coups, mais on peut dans certains cas réussir à faire appliquer le droit du travail avant d’aller aux Prud’hommes. L’essentiel, est le contact et l’explication.

    Il faut montrer aux salariés des TPE que cette élection leur permet au moins d’avoir des représentants qui prennent en compte leur situation spécifique. Aller à leur rencontre est de la responsabilité de la CGT.

    Mais une élection d’une telle ampleur, avec près de cinq millions d’électeurs, doit aussi donner lieu à une campagne de communication de la part du gouvernement, avec des spots dans les grands médias, comme une campagne électorale « politique » à enjeu national. Tous les gouvernements et celui-là particulièrement, vu la considération qu’il a pour les organisations syndicales, mettent tout en œuvre pour qu’il y ait le moins de participation possible.
    Cela vise à discréditer l’idée de l’utilité des syndicats. Mais plus encore, les salariés devraient bénéficier de temps pour voter, avoir des informations pratiques en amont… On pourrait même organiser, au lieu du vote par correspondance, un vote physique dans les mairies.
    Cette campagne, malgré un public particulier, doit être comme les autres. Selon le secteur d’activité, la convention collective n’est pas la même.

    Il faut donc s’adapter à leurs besoins, leur signaler aussi qu’ils élisent des représentants, qu’on n’appelle pas « délégués du personnel », même si ça y ressemble un peu, à l’échelle d’une région.

    Enfin, porter les propositions de la CGT.

    Par exemple leur faire savoir que nous nous battons pour qu’ils aient droit aux activités sociales et culturelles, comme les salariés des entreprises disposant d’un CSE. On arrive à convaincre certains employeurs de dégager des fonds pour cela, dans leur branche.

    Tout le monde connaît ou croise des salariés de TPE, quand on va faire ses courses chez le boucher ou le boulanger, dans sa famille, dans ses relations… Si chaque syndiqué convainc une ou deux personnes de voter et de voter CGT, cela fera un très beau score, presque 1,5 million de voix. Ce chiffre est important, mais pas démesuré, rapporté au nombre de syndiqués.

    Tout le monde a la possibilité de mener la campagne CGT.

  • Election TPE - Je vote CGT

    Election TPE - Je vote CGT

  • HEROS fatigués - 21 janvier 2021

    HEROS fatigués - 21 janvier 2021

  • Mais la crise sanitaire est loin d’être le seul mal de notre société…

    Après les applaudissements, les soignants exigent des embauches !

    Des soignants, testés positif à la Covid-19, mais asymptomatiques obligés de venir travailler par manque de personnel.

    L’information a fait la une des journaux il y a quelques semaines. Mais la situation n’est pas nouvelle pour le personnel hospitalier. Depuis des années, ils souffrent d’un sous-effectif chronique engendrant une dégradation de leurs conditions de travail et de la prise en charge des patients.

    Tandis que l’activité des hôpitaux a progressé de 16 % entre 2009 et 2016, les effectifs n’ont pas suivi. Leur progression est passée sous la barre des 1 % ces dernières années. L’année 2017 a même enregistré un solde négatif !
    C’est dans ce contexte d’intensification du travail qu’éclate la crise sanitaire. Depuis mars dernier, pour combler le manque de personnel, certains services ferment pour déplacer le personnel dans les unités les plus touchées.

    Public

    Le secteur public tout entier est impacté. A l’instar du national, sur notre département, que ce soit dans la santé, l’éducation, la SNCF, la poste, l’énergie, plus généralement, le constat est accablant. Casse de l’emploi, surcharge de travail, conditions de travail dégradées et risques psychosociaux en perpétuelle augmentation.

    Ces secteurs sont touchés de plein fouet par des accroissements de dettes publiques qui résultent uniquement de choix politiques qui ne sont jamais assumés par l’état et qui ont pour conséquences  le sacrifice du service public et de ses salariés.

    Ces mêmes salariés dit essentiels en cette période de pandémie, ne le sont que sur le papier car ce sont eux qui toute l’année, souffrent de suppressions de postes, d’inégalités homme/femme, de surcharge de travail et de mal être, malgré leurs investissements démultipliés et leurs santés physiques et morales mis en danger du fait de leur position en première ligne face à ce virus.

    Nos sauveurs servent de chair à canon du capital dans le seul but de rentabilité malgré une période où la solidarité devrait être au centre du combat.

    Privé

    Le secteur privé lui continu son hémorragie où un copié/collé avec le secteur public durant cette crise ne fait qu’accroitre le mal être des salariés et celui des chômeurs de plus en plus nombreux.

    La politique de désindustrialisation n’est pas étrangère à cette situation, bien au contraire.

    En 50 ans, l’industrie a perdu plus de la moitié de ses effectifs, soit plus de 2 millions d’emplois.

    Cette situation place la France en situation de dépendance notamment à l’égard de la chine, comme le montre la pénurie de cartes à puce qui menace de mettre à l’arrêt toute la filière automobile en Europe.

    Ainsi des dividendes ont encore été versés aux actionnaires en 2020 et les aides publiques faites pour aider à traverser la crise sanitaire ont servi avant tout à financer les plans de restructurations.

  • Passons à quelques dates où la CGT sera partie prenante des actions et initiatives historiques.

    Le 7 mars aura lieu le 79ème anniversaire de la commémoration de l’assassinat de notre camarade Pierre SEMARD par les nazis. Sur notre département cette commémoration se tiendra comme chaque année depuis sa mort, sur le quai de la gare de VALENCE où une plaque commémorative a été créé pour ne jamais oublier.

    La Journée des Femmes ou Journée Internationale pour les Droits des Femmes est célébrée le 8 mars de chaque année. Le but est de réfléchir sur les conditions des Femmes dans le monde et de lutter contre les inégalités face aux hommes.
    Les origines de cette journée s’inscrivent dans un contexte de lutte des femmes au début du XXe siècle pour acquérir des droits déjà accordés aux hommes (le droit de vote par exemple), de meilleures conditions de travail et l’égalité entre hommes et femmes.

    Pour rendre hommage aux différents mouvements menés pour les droits des femmes et acquérir de nouveaux droits comme le droit de vote.

    Les nombreux rassemblements, réunissant un million de femmes et d’hommes, avaient pour but d’obtenir un certain nombre d’avantages dont bénéficiaient déjà les hommes :

    • le droit de vote ;
    • le droit de pouvoir occuper des postes dans la fonction publique ;
    • le droit de travailler ;
    • le droit à la formation professionnelle ;
    • l’élimination de la discrimination au travail

    Le 8 mars, différentes manifestations en rapport avec la femme sont organisées à travers le monde. En France, des concerts, spectacles, marches, défilés, évènements sportifs ou encore expositions sont proposés. L’appellation de cette journée est aussi remise en cause, afin de la nommer Journée Internationale pour les Droits des Femmes. Les thèmes abordés sont souvent le combat pour l’égalité entre hommes et femmes, la mise en avant de femmes ayant réussi dans des domaines professionnels variés, l’histoire des Femmes, etc….

    À l’occasion du 25 novembre, journée mondiale contre les violences sexistes et sexuelles, la CGT interpelle patronat et gouvernement. 80% de femmes se disent victimes de sexisme au travail, 30% de harcèlement sexuel, 10 viols ou tentatives de viol se produisent chaque jour sur un lieu de travail…

    Le confinement aggrave encore la situation avec une explosion des signalements. Pourtant, plus de 80% des entreprises n’ont pas de plan de prévention des violences. Ces chiffres démontrent l’urgence de renforcer la loi.

  • #8mars15h40

    #8mars15h40

  • Combattre les violences sexistes et sexuelles

    Combattre les violences sexistes et sexuelles

  • Violences sexistes et sexuelles : la France doit ratifier la 190 ème convention de l’OIT

    Il y a un an, les syndicats ont gagné l’adoption de la première loi mondiale contre les violences et le harcèlement au travail, la 190ème convention de l’Organisation Internationale du Travail. Alors qu’elle s’y était engagée, la France ne l’a toujours pas ratifiée. La CGT appelle à la ratification de cette convention et à la création de nouveaux droits concrets dans le code du travail et, notamment :

    • la mise en place de sanctions pour toutes les entreprises qui n’ont pas de plan de prévention et l’obligation de négocier sur le sujet ;
    • des droits pour protéger les victimes de violences conjugales : interdiction de licenciement, droit à absences rémunérées pour faire ses démarches, droit à la mobilité géographique et fonctionnelle ;
    • des droits pour que les salarié.es présent.es dans des entreprises sans organisation syndicale puissent être défendu.es et accompagné.es face aux violences sexistes et sexuelles ;
    • l’obligation de formation des professionnel.le.s, RH, manageurs, IRP et de sensibilisation de tous les salarié.es.

    Pour faire reculer les violences, la CGT agit et mobilise sur les lieux de travail mais également dans ses structures.

     

  • De nouveaux droits pour les salarié.e.s des
    Toutes Petites Entreprises

    par Cathie Bouvet

    Secrétaire Orga-syndicale UD26

  • Repoussées à deux reprises, les élections TPE auront finalement lieu du 22 mars au 4 avril 2021. Elles concernent près de 5 millions d'électeurs et pour la Drôme c’est plus de 35000 salariés d'entreprises de moins de 11 salariés ou employés à domicile. Le contexte très particulier de la campagne ne doit pas empêcher d'aller à la rencontre de ces salariés. Les salariés des « Très Petites Entreprises » seront appelés à voter à l’occasion d’élections professionnelles qui leur sont spécialement dédiées. Ils auront ainsi à choisir l’organisation syndicale qui portera leurs voix durant les 4 prochaines années. Ce scrutin clôturera en effet le cycle permettant la nouvelle mesure de la représentativité des organisations syndicales. Le résultat de ces élections sera additionné à ceux obtenus dans les entreprises entre 2017 et 2020, et participera à mesurer le poids des syndicats au plan national interprofessionnel, dans les branches et sur les territoires. Cela permettra par exemple de déterminer quelles organisations syndicales peuvent négocier les conventions collectives, ainsi que leurs poids respectifs.

    La mesure de la représentativité permettra également de répartir, entre les différentes organisations syndicales, leurs mandatés au conseil des prud’hommes, dans les Conseils Économiques Sociaux Environnementaux Régionaux, les commissions régionales Transitions Pro (formation professionnelle) et plus généralement de définir la représentation des organisations syndicales dans les lieux de dialogue social sur les territoires.

    Pour autant, force est de constater que lors des précédents scrutins, la faible participation à cette élection n’a pas permis aux salariés des TPE de peser à leur juste mesure sur le cycle. La participation en 2017 était d’à peine 7,4. La dispersion et l’isolement de ces salariés joue inévitablement un rôle important. C’est aussi le cas du manque de contact avec les organisations syndicales.

    Il faut savoir que si le taux de participation de ces élections 2021 ne dépasse les 10% ces élections risque de disparaitre !
  • Qui est concerné ?

    Les salariés ayant eu un contrat de travail dans entreprise de moins de 11 au mois de décembre 2019 seront appelés à voter. 

    En 2016, ils étaient alors environ 4,5 millions, invités à exprimer leur confiance dans l’organisation syndicale de leur choix (soit un chiffre équivalent à celui de la Fonction publique). Ce scrutin, organisé tous les 4 ans depuis 2012, a toujours placé la CGT en tête des suffrages.

    Contrairement à certaines idées reçues, les très petites entreprises ne sont pas uniquement concentrées dans l’artisanat et le petit commerce. Elles sont aussi nombreuses dans le secteur associatif, dans les professions libérales. Avec le développement des emplois de service, les particuliers employeurs (assistante maternelle) sont considérés comme des TPE et sont également concernés par ces élections.

    Les commissions paritaires régionales

    Ce scrutin permet aux salariés travaillant dans les très petites entreprises d’élire leurs représentants dans les Commissions paritaires régionales interprofessionnelles. Ces Commissions sont :

    • « Régionales » : il existe 13 CPRI en métropole (une par région) et 5 dans les départements d’Outre-Mer ;
    • « Paritaires » : employés et employeurs sont représentés également (10 sièges pour les syndicats de salariés et 10 sièges pour les syndicats patronaux). Des sièges qui seront répartis proportionnellement à l’audience recueillie lors du scrutin TPE par les organisations syndicales sur la région concernée ;
    • « Interprofessionnelles » : les syndicats qui siègent peuvent représenter toutes les activités professionnelles.

    Elles ont pour objectif principal :

    • d’informer salariés et employeurs sur les dispositions légales et conventionnelles ;
    • de faciliter le dialogue dans l’entreprise pour anticiper les conflits ;
    • de statuer sur les questions centrales liées au travail comme l’emploi, la formation, les conditions de travail, la santé au travail, l’égalité, le temps partiel, la mixité… ;
    • de proposer des activités sociales et culturelles
       

    Quels sont les grands enjeux de l'élection TPE ?

    Il faut montrer aux salariés des TPE que cette élection leur permet au moins d'avoir des représentants qui prennent en compte leur situation spécifique. Aller à leur rencontre est de la responsabilité de la CGT.

    Mais une élection d'une telle ampleur, avec près de cinq millions d'électeurs, doit aussi donner lieu à une campagne de communication de la part du gouvernement, avec des spots dans les grands médias, comme une campagne électorale « politique » à enjeu national. Tous les gouvernements – celui-là particulièrement, vu la considération qu'il a pour les organisations syndicales – mettent tout en œuvre pour qu'il y ait le moins de participation possible. Cela vise à discréditer l'idée de l'utilité des syndicats.
     

  • Vos Droits en TPE

    Vos Droits en TPE

  • Quelles informations concrètes faut-il apporter aux salariés des TPE lors de la campagne ?

    Cette campagne, malgré un public particulier, doit être comme les autres. Selon le secteur d'activité, la convention collective n'est pas la même.

    Il faut donc s'adapter à leurs besoins, leur signaler aussi qu'ils élisent des représentants, qu'on n'appelle pas « délégués du personnel », même si ça y ressemble un peu, à l'échelle d'une région.

    Enfin, porter les propositions de la CGT. Par exemple leur faire savoir que nous nous battons pour qu'ils aient droit aux activités sociales et culturelles, comme les salariés des entreprises disposant d'un CSE. On arrive à convaincre certains employeurs de dégager des fonds pour cela, dans leur branche.
     

    Quel peut être le rôle de chaque adhérent de la CGT dans cette élection ?

    Il est simple : tout le monde connaît ou croise des salariés de TPE, quand on va faire ses courses chez le boucher ou le boulanger, dans sa famille, dans ses relations…

    Si chaque syndiqué convainc une ou deux personnes de voter et de voter CGT, cela fera un très beau score, presque 1,5 million de voix. Ce chiffre est important, mais pas démesuré, rapporté au nombre de syndiqués.

    Tout le monde a la possibilité de mener la campagne CGT.

     

  • De nouveaux droits pour les salariés-es des toutes petites entreprises

    Depuis 4 ans, la CGT siège dans les commissions paritaires régionales Auvergne Rhône Alpes. Son action a permis d’avancer sur des droits nouveaux pour les travailleuses et travailleurs, la CGT met aussi en débat la conquête de nouvelles avancées sociales.

    L’emploi dans les TPE dans la région :
    Nous sommes 441000 salariés dans la région Auvergne Rhône-Alpes répartis dans 6 grands secteurs d’activité :

    • artisanat : métiers du bâtiment, des travaux publics, du paysage, de la fabrication, des services, du commerce (coiffeurs, bouchers…) et de l’alimentation ;
    • assistantes maternelles ;
    • professions libérales : infirmier, dentistes, pharmacies, notaires, avocats, architectes, géomètres…
    • associations (secteur de l’économie sociale et solidaire) ;
    • industrie ;
    • agriculture.

    Nous avons le droit à la même représentation que les autres salariés. Nos instances représentatives doivent nous permettre de gagner des droits nouveaux.

    Des commissions paritaires régionales : outils de tous les salariés des TPE

    Les commissions paritaires régionales interprofessionnelles (CPRI), ce qu’on a gagné :

    • proposition d’offres d’activité sociales et culturelles (culture, loisirs et vacances) pour celles et ceux qui sont dépourvus de CE ou CSE avec des tarifs préférentiels liés à la convention signée entre la CPRI et les associations de tourisme social ;
    • prévention des conflits : son objectif est de préserver l’emploi dans l’entreprise en proposant une démarche de prévention qui sécurise le salarié par l’information dans le cadre du paritarisme. Si le salarié et l’employeur le demandent, une rencontre est proposée avec un binôme composé d’un représentant des salariés et un représentant des employeurs.
      Cela n’est possible qu’en amont d’une saisine juridique ;
    • santé au travail : Dans un cadre plus large, la CPRI travaille à développer les pratiques qui visent à impliquer les salariés dans les procédures de santé, sécurité et pénibilité au travail. Dans le cadre du déconfinement lié à la crise sanitaire Covid-19, la CPRI a fourni une aide à la mise en sécurité des salariés par l’accompagnement des entreprises.
  • Carte Interactive CGT - TPE région Drôme

    Carte Interactive CGT - TPE région Drôme

  • Propositions pour gagner de nouveaux droits pour les salariés :

    • un droit à la formation pro : Permettre à tout salarié de partir en formation sur son temps de travail en garantissant la prise en charge de son salaire et celle de son remplaçant par Transition pro ou la Caisse des dépôts et consignations ;
    • alternance et apprentissage : prise en charge de la visite médicale d’embauche par les services de santé au travail (SST).
      En cas de perte du contrat de travail, possibilité de poursuite du diplôme via l’éducation nationale. Revalorisation des salaires avec un minimum de 100 % du Smic en début d’apprentissage quels que soient l’âge et le niveau de diplôme ;
    • un droit à la santé au travail : mise en place sur des zones d’activités ou par profession à l’échelle départementale d’une commission paritaire « santé au travail » avec la participation des SST, des employeurs et de représentants de salariés mandatés par une organisation syndicale.

    Ce n’est pas aux salariés de payer la crise. De ce fait, la CGT exige davantage de démocratie sociale pour gagner des droits.

    Les représentants CGT qui siégeront auront la volonté et l’opiniâtreté de construire des institutions qui vous seront utiles et répondront à nos revendications et
    besoins communs.

    Carte interactive : Carte interactive CGT - TPE région Drôme

     

  • Pour un front uni des travailleurs contre
    Macron et les capitalistes !

    par Mathieu Jardin
    Membre CE UD26

    Secrétaire UL Montélimar

  • La situation sociale, économique et sanitaire en France nécessite que les travailleurs se mobilisent massivement pour défendre leurs emplois, leurs salaires, leurs conditions de travail et de vie ainsi que leur santé.

    La classe capitaliste et les gouvernements à leurs bottes sont  à l'offensive contre les acquis et droits des travailleurs depuis des années. Mais Macron a accéléré le pas et se sert de la crise sanitaire pour accentuer ces attaques, pour maintenir les profits des grands groupes capitalistes tout en leur offrant des cadeaux gigantesques: 110 milliards d'euros pour les grandes entreprises qui licencient à tour de bras en contrepartie et 300 milliards d’euros de prêts garantis. Selon la Banque de France 800.000 emplois vont être détruits en 2021 et le chômage atteindra les 11 %.

    Aujourd'hui, les conséquences de cette crise sociale, économique et sanitaire pour les travailleurs et jeunes sont déjà catastrophiques: licenciements de masse, précarité et pauvreté grandissantes, chômage de masse (notamment des jeunes), casse des services publics (hôpitaux, Éducation,..), répression antisyndicale, lois sécuritaires et racistes, etc.

    La gestion catastrophique par le gouvernement de la crise sanitaire, et ses conséquences économique et sociales, expose, une fois encore, que le système capitaliste ne répond pas à la satisfaction des besoins sociaux et vitaux de la classe ouvrière et de la population. Les capitalistes, en particulier ceux de l’industrie pharmaceutique, mette à profit cette crise pour faire des profits sur notre santé. Nous ne pouvons leur accorder la moindre confiance. C’est aux travailleurs et aux travailleuses, sur leur lieu de travail de se rassembler et de s’organiser pour décider ensemble des mesures sanitaires et organisationnelles nécessaires à la continuité de l’activité.

    Il y a eu des luttes en janvier et février dans les secteurs différents : grève de la santé le 21 janvier, manifestation contre les licenciements le 23 janvier, grève nationale dans l’Éducation le 26 janvier, grève d'EDF le 28 janvier, grève interprofessionnelle le 4 février et d'autres luttes locales, comme la lutte courageuse des Grandpuits. C'est un début de résistance, mais il faut aller plus loin pour gagner.
  • Pour stopper cette politique de Macron au service des capitalistes, il faut construire une lutte de masse, déterminée, une lutte de « tous ensemble » qui inclut tous les travailleurs (du privé et du public), les précaires, les chômeurs, les jeunes…, jusqu'à satisfaction de nos revendications.

    Il n'est pas facile aujourd'hui de mobiliser, de redonner de la confiance dans la capacité de gagner contre les capitalistes et le gouvernement à leurs bottes car cette crise sociale, économique et sanitaire met des centaines de milliers de travailleurs dans une situation extrêmement difficile.

    Á la sortie de cette crise, il peut y avoir des explosions de la colère des travailleurs et des jeunes, qui subissent depuis trop longtemps les conséquences de celle-ci. Il n'est pas exclu que les travailleurs et les travailleuses s'opposent à ce moment plus massivement à cette politique capitaliste et cherchent à construire des luttes, à l'échelle locale, régionale ou nationale.