Tous ensemble avec le monde de la Culture

Evènement le 23 avril 2021

Tous ensemble avec le monde de la Culture

  • mardi 20 avril 2021

    Valence, culture, Rassemblement, Précarité, 23 avril, Fontaine monumentale, réforme assurance chômage

  • Vendredi 23 avril 2021

    12h30 - 14h00

    Rassemblement à la Fontaine Monumentale

    Tous ensemble avec le
    Monde de la Culture

     

    L’appel de la CGT pour que ce Vendredi 23 avril, soit une « Journée de Colère » largement partagée par tous, en soutien à tous ceux qui prennent de plein fouet les conséquences de ces gestions gouvernementales catastrophiques quant à cette pandémie, mais aussi quant à la mise en place de la réforme de l’assurance chômage qui sera prochainement appliquée tel un clou venant épingler tous ceux déjà inscrits dans une précarité conjoncturelle.

    L’application de cette réforme doit être abolie.

     

  • Le projet de réforme de l'assurance chômage menace toutes et tous les salarié.e.s dont la carrière est soumise aux aléas des plans sociaux, restructurations, licenciements de tous motifs. Au total ce sont près de 1,7 millions d'allocataires qui risquent de perdre totalement ou partiellement des droits, alors que, déjà, 6 chômeurs sur 10 n'étaient pas indemnisés avant la crise.

    La CGT exige le retrait de la réforme assurance chômage !

    La CGT exige des aides d'urgence sans condition et immédiate, pour les dizaines de milliers d'apprentis sans employeur, les étudiants ou jeunes à la recherche d'un emploi inaccessible particulièrement en période de pseudo confinement. Les conditions d'ouverture de droits à l'assurance chômage doivent être supprimées pour ces jeunes, particulièrement pour ceux qui sont primo-demandeurs.

    La CGT refuse ces nouveaux reculs en matière de droits sociaux et garanties collectives et se mobilise pour obliger le gouvernement à retirer sa réforme.

    Dans ce mouvement, nationalement, de très nombreux hommes et femmes qui travaillent dans le monde du spectacle et de la culture, avec des tous les précarisés de différents métiers, sont entré.e.s en mouvement et occupent depuis plusieurs semaines près de 100 lieux culturels (théâtre, salle de spectacle).

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    À Valence, ils occupent le théâtre la Fabrique et se mobilisent devant le théâtre de la Comédie.

     

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    Les salariés précaires, saisonniers, intérimaires, extra-hôteliers, guides-conférenciers, livreurs des plates-formes mènent en commun des actions professionnelles pour leur droit au travail, à un salaire juste et à une protection sociale intégrale qui les met réellement en sécurité et ne soit pas une aumône.

    La CGT appelle à un printemps des luttes aux côtés des salariés qui agissent pour le maintien et le développement de leurs emplois et des droits de tous. Elle démontre à travers la tenue de nombreux bureaux d’embauche dans les secteurs privés et publics, l'importance du besoin de créer des emplois !


  • Tract UD26 - Appel à rassemblement en soutien au monde de la Culture et pour l'abolition de la réforme de l'assurance chômage.

    Tract UD26 - Appel à rassemblement en soutien au monde de la Culture et pour l'abolition de la réforme de l'assurance chômage.

  • Communiqués de presse

  • Communiqué de presse unitaire du 23 février 21

    Communiqué de presse unitaire du 23 février 21

  • Pour une réforme d’assurance chômage qui améliore les droits !

    La crise sanitaire à laquelle nous sommes confrontés depuis de longs mois préoccupe nombre de travailleuses et travailleurs. Les conséquences de l’épidémie sont dans toutes les têtes et nombre d’incertitudes demeurent sur le plan sanitaire, économique et social. Dans ce contexte, le gouvernement s’apprête à mettre en œuvre une réforme de l’assurance chômage dont les conséquences pèseront lourdement sur le quotidien des femmes et des hommes qui perdent leur emploi.
    Nos organisations demeurent en profond désaccord avec le principe fondateur de cette réforme selon laquelle la baisse des allocations chômage inciterait à un retour plus rapide à l’emploi. Cette réforme est d’abord l’occasion de faire d’importantes économies budgétaires aux seuls dépens des demandeurs d’emploi.
    Nos organisations syndicales réaffirment collectivement que le chômage n’est pas un choix. Les demandeurs d’emploi doivent bénéficier d’une assurance chômage garantissant à la fois un revenu de remplacement approprié à la situation que vivent ces travailleurs privés d’emploi, notamment les plus précaires et d’un accompagnement adapté aux besoins de chacune et chacun.

    En ce qui concerne les mesures de la réforme envisagée par le gouvernement, nos organisations réaffirment que :

    • Les seuils d’accès à l’indemnisation doivent inclure un maximum de travailleurs et tout particulièrement les jeunes. Ceux -ci sont doublement victimes du chômage et de la précarité, particulièrement dans la période actuelle. L’abaissement des seuils d’ouverture des droits doit bénéficier à toutes et tous.
    •  Les droits rechargeables doivent être conservés.
    • La détermination des règles d’indemnisation doit obéir à des principes simples et lisibles. Nos organisations sont attachées à ce que la détermination du Salaire Journalier de Référence continue de délivrer une indemnisation au plus proche du salaire perdu, identique pour les personnes ayant perdu un même salaire avec un temps de travail équivalent. Le principe un jour cotisé / un jour indemnisé doit demeurer a minima.
    • La dégressivité des allocations pour les plus hautes rémunérations est inefficace et doit être abandonnée. Cette mesure a déjà été en vigueur et a été supprimée en 2001. Outre son inefficacité, cette mesure est dangereuse. En effet, elle incite à accepter des emplois moins qualifiés, a contrario de l’objectif de hausse générale des qualifications. Elle est également injuste car elle sanctionne les personnes qui ont le plus de mal à retrouver un emploi.
    • Une modulation des cotisations patronales est nécessaire pour décourager les employeurs abusant des contrats précaires. La limitation du recours aux contrats très courts est un impératif, alors que les trajectoires professionnelles sont de plus en plus hétérogènes, générant des situations de précarité pour les personnes en situation de CDD ou de temps partiel contraint, en grande majorité pour des femmes dans ce dernier cas.

     

  • Une étude d’impacts indispensable

    Le gouvernement s’apprête à mettre en place une réforme sans étude d’impacts précise quant à la situation réelle des demandeurs d’emploi qui seront concernés. Les premiers travaux de l’Unédic confirment que les conséquences seront lourdes pour les demandeurs d’emploi, largement concentrées sur les plus précaires. Nos organisations demandent la transparence sur les impacts de la réforme sur les personnes, en plus des conséquences budgétaires.

    Depuis plus de 60 ans, nos organisations, malgré leurs différences d’approche, ont fait vivre en responsabilité l’assurance chômage par la négociation sociale et la gestion paritaire, pour élargir la protection de millions de travailleurs et d’entreprises. L’assurance chômage, assurance sociale basée sur la cotisation, a prouvé son utilité, notamment lors des différentes crises économiques, sociales ou sanitaires. Elle a évolué pour faire face à de nouveaux enjeux en apportant de la sécurité financière aux travailleurs et en limitant le risque qu’ils basculent dans la pauvreté, et doit le faire encore pour notamment lutter contre le non-recours au droit.

    Aujourd’hui, face à la réforme gouvernementale et dans le contexte de crise actuelle, nos organisations réaffirment qu’une remise à plat est nécessaire : l’assurance chômage doit être adaptée à la situation des demandeurs d’emploi pour améliorer leurs droits.

    Le 23 février 2021


  • Communiqué de Presse CGT - 2 mars 2021

    Communiqué de Presse CGT - 2 mars 2021

  • Assurance chômage : un gouvernement, isolé et déconnecté des réalités, qui passe en force

    La ministre du Travail a présenté la réforme de l’assurance chômage aux organisations syndicales et patronales. Malgré l’opposition unanime et unitaire des confédérations représentant les salarié.e.s et surtout malgré la crise sanitaire et l’augmentation du chômage, le gouvernement déroule son plan sans écouter personne.
    Dès le 1er juillet 2021, il entend baisser les allocations de façon très importante, notamment pour les travailleurs les plus précaires (intérimaires, saisonniers, extra hôteliers, guides conférenciers, etc.).

    Pour faire semblant « d’équilibrer », un bonus-malus (modulation à la hausse ou à la baisse des cotisations patronales) serait mis en place… mais seulement en septembre 2022 !
    Selon un indicateur « de retour à meilleure fortune », montrant une baisse du chômage, deux autres mesures violentes pourraient entrer en vigueur de façon « automatique » : hausse du seuil d’accès aux allocations (de 4 à 6 mois travaillés au cours des 24 derniers mois hors période de pandémie) et dégressivité pour les cadres (au 9ème mois au lieu du 7ème mois de chômage comme prévu initialement dans le projet de réforme).

  • Malgré son isolement face à tous les syndicats et aux critiques – même du petit patronat, le gouvernement passe en force sa réforme dès cet été, en totale déconnexion avec la réalité des travailleuses et travailleurs précaires et/ou au chômage.
    Un décret doit être publié au 1er avril.

    Pour la CGT, le combat contre cette réforme continue.
    Nous considérons que la décision, que nous avons obtenue du Conseil d’État en novembre dernier et qui a annulé la réforme du mode de calcul de l’indemnisation journalière et donc de l’allocation, n’est pas respectée : nous allons étudier de nouveaux recours.
    La CGT continue à informer les premières et premiers concerné.e.s et à mener des actions unitaires pour rétablir a minima les droits perdus et obtenir un emploi et une protection sociale pour toutes et tous.

    Montreuil, le 2 mars 2021


  • Communiqué de presse CGT - 31 mars 2021

    Communiqué de presse CGT - 31 mars 2021

  • Retrait de la réforme assurance chômage

    Compte tenu de la politique du gouvernement qui va pénaliser 1,7 million de travailleurs dès juillet prochain, l’urgence est d’annuler la réforme et de changer la politique de destructions d’emplois et de la protection sociale ! La réforme de l’assurance chômage, rejetée par la CGT et toutes les autres organisations syndicales et un temps différée pendant la pandémie, est remise sur les rails au 1er juillet par le gouvernement. Le décret, paru aujourd’hui, prévoit d’appliquer de nouvelles régressions pour limiter l’accession aux allocations chômage 

    • au 1er juillet, changement du mode de calcul de l’allocation qui fera baisser les droits mensuels jusqu’à 40% de 1,15 million de personnes ;
    • à une date indéterminée et selon une petite baisse du chômage total (plutôt en janvier 2022), durcissement du seuil d’accès passant de 4 à 6 mois de travail – qui concernera près de 500 000 personnes, en majorité des jeunes ;
    • dégressivité des allocations des cadres commençant au 1er juillet et durcie à la même date de « baisse constatée du chômage » – cheval de Troie pour l’imposer à toutes et tous ;
    • coup de com pour faire semblant de ne pas faire subir la réforme aux seuls demandeurs d’emploi indemnisés, en prévoyant une micro modulation de la cotisation patronale (Bonus-malus sur l’abus de recours aux contrats courts) : ce bonus-malus entrera en vigueur hypothétiquement en septembre 2022.
  • Au total, ce sont bien près de 1,7 million d’allocataires qui vont perdre totalement ou partiellement des droits, alors que, déjà, 6 chômeurs sur 10 n’étaient pas indemnisés avant la crise.
    La CGT exige donc le retrait de la réforme assurance chômage et déposera tous les recours possibles.
    La CGT exige des aides d’urgence, sans condition et immédiate, pour les dizaines de milliers d’apprentis sans employeur, les étudiants ou jeunes à la recherche d’un emploi inaccessible particulièrement en période de pseudo confinement. Les conditions d’ouverture de droits à l’assurance chômage doivent être supprimées pour ces jeunes, particulièrement pour ceux qui sont primo-demandeurs.

    La CGT refuse ces nouveaux reculs en matière de droits sociaux et garanties collectives et se mobilise pour obliger le gouvernement à retirer sa réforme, comme il a été obligé de le faire sur la retraite à points dont les objectifs étaient les mêmes : baisse des droits et des pensions. Tous les recours possibles seront déposés. De très nombreux travailleurs et travailleuses dans le spectacle et la culture, avec des travailleuses et travailleurs précaires de différents métiers, sont entrés en mouvement et occupent depuis plusieurs semaines près de 100 lieux de (théâtres, salles de spectacle).

    Les salariés précaires, saisonniers, intérimaires, extra-hôteliers, guides-conférenciers, livreurs des plateformes mènent en commun des actions professionnelles pour leur droit au travail, à un salaire juste et à une protection sociale intégrale qui les mettent réellement en sécurité.
    La CGT appelle à un printemps des luttes aux côtés des salariés qui agissent pour le maintien et le développement de leur emploi et revendiquent leur droit de ne pas basculer dans le chômage.

    Elle démontre, à travers la tenue de nombreux bureaux d’embauche dans le secteur privé et public, l’importance des besoins d’emplois à créer.
    Elle propose de partager largement les propositions de mise en œuvre de la sécurité sociale professionnelle et d’un nouveau statut du travailleur salarié qui assurent à chacun le maintien de son contrat de travail et la reconnaissance de ses qualifications et expériences professionnelles, tout au long de sa carrière, quel que soit son employeur.

    Il est temps que l’argent disponible et produit par le travail serve à protéger les salariés, les privés d’emploi et les retraités.

    Montreuil, le 31 mars 2021